Avec deux semi-remorques comme scène, trois caméras vidéographiques et des bâches écrans, deux musiciens et des lumières, le corps d’Ali Salmi défie l’apesanteur de nos sociétés. Le danseur-chorégraphe a choisi cette installation pour son travail autour du photographe Ad Van Denderen sur l’espace de Schengen. Ses mouvements illustrent le voyage d’un immigrant clandestin afghan vers Calais et nous bouleversent par leur profonde conscience humaine.