Avec leur humanité à fleur de peau, leur tendresse et leur curiosité sans limite pour les villes, pour leurs histoires et leurs habitants, les spectacles in situ et en déambulation de Laure Terrier inventent un temps artistique qui changent durablement l’appréhension du quotidien urbain. Pour cette dernière création, elle étend son investigation à l’échelle d’un quartier, s’invitant en repérage pour une durée volontairement courte, questionne cinq habitants, interroge des perspectives, des lieux cachés, des histoires qui nourriront le spectacle déambulatoire. Car c’est bien le rapport sensible et spontané du corps au paysage qui est ici visé.
Une bande-son est traitée en direct pour les casques des soixante-quinze spectateurs marcheurs, enveloppés dans l’organicité de cet espace ponctué par des chorégraphies impromptues. Prenant appui sur le mobilier urbain, les jardins, les ferronneries, les contours, les aspérités, les sons, les lignes et les artères des rues, des recoins et des passages, les cinq danseurs-performers nous feront regarder d’un œil neuf une partie du centre-ville rennais.
BIOGRAPHIE
Compagnie Jeanne Simone / Laure Terrier
Après une formation en lettres, puis des années en tant qu’interprète pour Odile Duboc, Laure Bonicel et Nathalie Pernette, la danseuse et chorégraphe Laure Terrier fonde en 2004, à Bordeaux, la Compagnie Jeanne Simone pour inscrire la danse dans l’espace public et dans une approche intime et non frontale au lieu. Après des perturbations de la circulation automobile (Le goudron n’est pas meuble en 2007, Le parfum des pneus en 2010), elle investit et traverse l’intime et les usages de l’espace public, faisant des lieux non dévolus à la représentation un vivier de ses recherches sur la poésie chorégraphique du quotidien. Avec ses créations Mademoiselle (2010), Nous Sommes (2015), Une forêt d’écoutants (2015), ses interventions jeunes publics (Gommette en 2014, À l’envers à l’endroit en 2016), Sensibles Quartiers (2018), L’air de rien (2020) et sa dernière création Peau (2021), Laure Terrier a inventé une grammaire et une dramaturgie corporelle particulière, généreuse, curieuse et tout-terrain. Elle revient à Rennes après la présentation, en février 2020, de sa création in situ L’empire des pentes, dans le cadre de la journée Menaces d’Éclaircies des Tombées de la Nuit.
DISTRIBUTION
Mise en scène et chorégraphie : Laure Terrier avec la complicité des interprètes
Regards extérieurs : Mathias Forge, Véronique Abadie, Cyrielle Bloy
Distribution en alternance : Laure Terrier, Laetitia Andrieu, Guillaume Grisel, Céline Kerrec, Jérôme Benest, Camille Fauchier
Création sonore et régie technique : Loic Lachaize en alternance avec Mathieu Mellec
Vidéos : Cyrielle Bloy
Administration de la production : Marilyne Peter
Production/diffusion : Adeline Eymard
Administration : Virginie Labbé
PRODUCTION
Soutiens, coproductions et accueils en résidence
DGCA (Direction Générale de la Création Artistique)
DRAC Nouvelle-Aquitaine (Direction Régionale des Affaires Culturelles)
OPÉRA PAGAÏ
Ville de BORDEAUX
OARA, Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine, Bordeaux
IN SITU, European Platform for Artistic Creation In Public Space
CULTURE COMMUNE, scène nationale du bassin minier du Pas-de-Calais, Loos-en-Gohelle
L’USINE, Centre National des Arts de la Rue, Toulouse-Métropole
PRONOMADES EN HAUTE-GARONNE, Centre National des Arts de la Rue, Encausse-les-Thermes
SUR LE PONT, Centre National des Arts de la Rue, La Rochelle
La PAPERIE, Centre Nationale des Arts de la Rue, Angers
Le SILLON, scène conventionnée pour le théâtre dans l’espace public, Clermont-L’Hérault
L’ATELLINE, lieu de fabrique des arts de la rue, Montpellier
Le LIBURNIA, Théâtre de Libourne
Remerciements au Collège Échange – college-echange-rennes.ac-rennes.fr
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