Quand un artiste plasticien interroge la puissance émotionnelle de la musique pour la mettre en sculpture, se créé cette étrange installation en forme de cabine téléphonique, posée sur son socle et surmontée d’un mât muni de pavillons de sirène. KRISTOF KINTERA y a injecté une playlist de multitudes de sons, allant de la musique (marches de Strauss, musique Klezmer, Sex Pistols, sonate de Beethoven) aux bruits humains du monde (discours de Vaclav Havel, appel du muezzin, chansons shamaniques indiennes), des cris d’animaux aux sons de la planète (orage, pleurs de baleines). Dans cet agglomérat sonore dadaïste que le spectateur met en branle avec une pièce d’un euro, l’installation artistique se fait peu à peu « élément perturbateur » en jouant du contexte géopolitique, du décalage et de la patience du spectateur.
Dans le cadre du FOCUS IN SITU