Dans le monde de la pop, Peter von Poehl peut être considéré comme un homme d’expériences, au sens premier du terme : un musicien qui, pour chacun de ses projets, s’attache à changer d’approche et d’outils. La preuve avec cette création, où le Suédois convoque rien de moins qu’un orchestre à vents de onze instrumentistes, greffant leurs ailes et leurs souffles sur un duo de percussionnistes et une section rythmique piano-basse-batterie. Un effectif de rêve, voué à tisser autant de parures idéales pour les chansons sans attaches – nouvelles comme anciennes – de ce songwriter aux semelles de vent.
BIOGRAPHIE
Après avoir passé l’essentiel de son enfance et de son adolescence dans son pays natal, la Suède, Peter Von Poehl a entamé une carrière de musicien volontairement apatride, partagée un temps entre Berlin et Paris. En France, il commence à se faire connaître au sein du groupe AS Dragon, qui accompagne Bertrand Burgalat et Michel Houellebecq (à l’époque de son album Présence humaine). Recherché pour ses lumières en matière de production et d’arrangement, Peter Von Poehl multiplie les collaborations et réalisations d’albums – avec Vincent Delerm, Alain Chamfort, Lio, Birdy Nam Nam ou encore Marie Modiano. Ses deux albums solo, Going to Where the Tea Trees Are (2006) et May Day (2009), ont reçu les éloges de la critique et ont fait l’objet de sorties dans de nombreux pays, depuis l’Europe jusqu’à l’Australie et les Etats-Unis.