Utilisant la scène comme un ring et avec un frigo pour seul agrès, l’artiste Véronique Tuaillon nous présente Christine.

Boxeuse en mini-short aux airs de Julia Roberts, Christine a des jambes de deux mètres de long, un nez de clown, des dents pourries et l’énergie d’une Mary Poppins déjantée. Une clown et une mère au coeur brisé, une acrobate en déséquilibre, qui fume et boit comme s’il n’y avait pas de lendemains.

Inspirée par son parcours de boxeuse et de clown d’hôpital, Véronique Tuaillon nous livre, avec More Aura, une réflexion drôle et poignante sur l’amour et la mort, à moins que ça ne soit sur le combat pour la vie, une ode à la douce folie qui nous sauve lorsqu’elle nous maintient debout. More aura, ou comment soigner l’âme et le coeur en contorsionnant le désespoir.