Depuis 2015, les chorégraphes stéphanois ont investi l’espace public et la rue. Ils poursuivent aujourd’hui leur travail créatif et leur recherche formelle au plus pure et au plus près de la source d’une danse basée sur le mouvement et l’énergie collective. « Cela a été particulièrement marquant dans le camp de réfugiés de Ballata à Napelouse en CisJordanie, où des enfants nous ont offert la Dabkeh, une danse traditionnelle énergique, rythmée et viscérale, un élan d’euphorie, de résilience et de résistance » expliquent Souhail Marchiche et Mehdi Meghari. Un souvenir, un mirage, qui inspire cette nouvelle création.
Des grillages, des barbelés, des tôles rouillées, des drapeaux suspendus, des vêtements colorés, des têtes hautes… Dans ce dispositif où le spectateur partage à nouveau l’espace avec les interprètes, autour de la force concentrique et collective des danses traditionnelles, « le mouvement devient un projectile qui dénonce les supplices et les injustices ». De la périphérie au centre, l’espace de jeu est une multitude de scènes où chaque individualité fait partie d’un tout et peut communiquer ses contradictions. Solo enragé, énergie du groupe, duo de pieds, danse en ligne fédératrice, Dabkeh, hip-hop…
L’entonnoir des influences, des citations et des images se concentre peu à peu pour aboutir à cette expression universelle qu’est la danse. Avec un engagement et une énergie qui n’ont rien d’un mirage.
https://vimeo.com/543562728
BIOGRAPHIE
Compagnie Dyptik
Fondée en 2012 à Saint-Étienne par les jeunes chorégraphes Souhail Marchiche et Mehdi Meghari, la compagnie régionale Dyptik est engagée dans un travail chorégraphique ancré à la fois dans les valeurs du hip-hop et le dialogue créatif avec d’autres esthétiques. Au-delà de son travail créatif, la compagnie développe à l’année de nombreuses actions culturelles autour de ses créations, et est à l’origine du festival TRAX depuis 2014. Elle ouvre également ses studios stéphanois aux artistes et au public, pour en faire un véritable lieu de résidence artistique et de représentation. Avec les créations En quête (2012), Dyptik (2014), D-Construction (2016), Dans l’engrenage (2017) et Le Cri (2018), questionnant le thème de l’identité et de la révolte, et Mirage (2021) aujourd’hui, Dyptik s’affirme dans une danse hip-hop forte et authentique, engagée dans son rapport à l’autre, aux autres, au corps et à la transmission. La compagnie incarne une génération qui refuse la fatalité d’un monde apeuré et bâtit le langage pluriel du hip-hop. Le prix Nouveau Talent Chorégraphie SACD leur a été attribué en 2019.
DISTRIBUTION
Direction artistique et chorégraphie : Souhail Marchiche et Mehdi Meghari
Interprétation : Anabella Pirosanto, Alexandra Jezouin, Carla Munier, Yohann Daher, Charly Bouges, Camilla Melani, Konh Ming Xiong, Santiago Codon Gras
Création musicale : Patrick De Oliveira
Scénographie : Charles Boinot
Costumes & univers visuel : Julie Cherki
PRODUCTION
Production Cie Dyptik, HH Producties, Cnarep Atelier 231 / Sotteville les Rouen, CNAREP Les Ateliers Frappaz / Villeurbanne, Cnarep Moulin Fondu – Cie Oposito / Garges les Gonesse, Cnarep Sur le Pont / La Rochelle , CCN de la Rochelle / Cie Accrorap, Les Tombées de la Nuit / Rennes, Théâtre de Cusset, Institut Français d’Algérie, Institut Français du Maroc
Aide à la création “Écrire pour la rue” / SACD et Festival des 7 Collines (St Étienne) – “Aide Nationale à la création pour les arts de la rue” / DGCA
Avec le soutien Domaine de Bayssan / Béziers, Centre Culturel du Château de Goutelas / Marcoux, Le Fil – SMAC de St Etienne, la Ville du Chambon Feugerolles, la Ville de Sorbiers
La Compagnie Dyptik est conventionnée par la DRAC et la Région Auvergne – Rhône-Alpes, le Département de la Loire et la Ville de Saint-Étienne
La Compagnie Dyptik est artiste associé avec IADU La Villette et le Théâtre de Cusset / Scène conventionnée d’intérêt national «Art et Création» pour les Arts du Cirque et la Danse.
Remerciements au Collège Échange – college-echange-rennes.ac-rennes.fr