Entre chansons françaises des années 40, boogie-woogie, jazz, raï, chants hébraïques, andalous et chaabi arabe, ce brillant accompagnateur des grandes vedettes de la chanson juive d’Afrique du Nord (comme Lil Boniche) n’a rien perdu de sa virtuosité musicale. A soixante-sept ans, sur fond de derbouka, le clavier « bien tempéré » de Maurice El Medioni s’abandonne sur les quarts de tons orientaux et voltige sur les basses boogie en créant ce « pianoriental », renversante invitation au swing méditerranéen.