Connu jusqu’ici pour ses travaux électroniques sous le nom de The Third Eye Foundation, Matt Elliott a saisi guitare et claviers pour renouer avec l’art délicat du songwriting. Ses étranges chansons noires puisent dans les références slaves et le folklore méditerranéen, dramatisant des textes grinçant en multipliant ses vocaux à l’infini pour créer de véritables chœurs liturgiques. La colère froide est transcendée par ces volutes de violons langoureux, de guitares et d’accordéons, qui digressent dans de longues suites en mineur où la voix se pose comme un ultime et magnifique point d’exclamation.