Sean O’Hagan n’en finit pas de chercher la chanson parfaite. D’abord ancré dans la grammaire stricte éditée par le « Pet sounds » des Beach Boys, ce mélomane féru d’histoire et de culture a peu à peu ouvert ses influences au siècle entier : Gershwin, Cole Porter, Ravel, Debussy, Delius, Britten… Avec le septième album de ses High Llamas, il repousse encore les limites de la pop ouvragée, humaine et terriblement sensuelle. Un grand moment d’harmonie et d’interprétation en perspective