À l’abri d’une cabine insonorisée, et donc en toute discrétion, les passants sont invités à pousser un cri (de colère, de joie, de frustration, de bonheur) qu’une mystérieuse machine va traduire en mousse, selon son intensité. Écume, nuage, poésie ? L’effet visuel onirique est immédiat, tandis que l’espace public se trouve peu à peu envahi par cette masse blanche et légère. Cette installation multidisciplinaire invite à l’expression verbale dans sa forme la plus brute. Elle rend autant hommage qu’elle sublime les logorrhées entendues dans les lieux de vie nocturne. Joyeuse et un peu dingue, cette « Écume » transforme rue et place en un étrange terrain de jeu surréaliste où le cri silencieux devient bulle de savon.
BIOGRAPHIE
Repéré aux Nuits Blanches de Bruxelles en 2011, ce collectif Belge met en place dans l’espace public des installations multidisciplinaires et des performances plastiques décalées.
DISTRIBUTION
Nicolas Gardrat, Marie Gillet et Vincent P. Alexis