Après l’affrontement symbolique de deux catcheurs de Lucha Libre autour d’une table de ping-pong (“Allers retours”), l’univers du plasticien / performer s’aventure aux TOMBÉES DE LA NUIT, dans d’autres contextes et d’autres modes de décalage. “Dance, dance, dance” est une performance sans aucune retenue où Cédric Brandilly détourne un râtelier agricole pour le transformer en cage de gogo danseur. Une nouvelle fois, les codes du théâtre et des arts plastiques se réunissent pour planter le décor, aux frontières de plusieurs mondes (agricole, danse, nuit interlope, vulgarité…). La cage placée hors de son contexte d’usage et de son environnement prend un sens inédit. À la lumière du jour, elle semble paisible et tranquille, avant de révéler en nocturne toute son agressivité. “Pour certains, la journée s’arrête. Pour d’autres, la vie commence” explique l’artiste. Entre humour, absurde et distance provocatrice, les deux pieds dans le monde de l’art contemporain, son travail nous invite à nouveau ici à poser un regard critique sur les modes de représentations imposés par le monde d’aujourd’hui.
BIOGRAPHIE
Né en 1984, ce plasticien / performeur a d’abord étudiés les Arts et l’Architecture à Rennes, avant de poursuivre sa formation dans la première promotion universitaire du Musée National Centre d’Art Reiña Sofia de Madrid. Son premier projet « Urne 2012 » a été présenté au Grand Palais de Lille lors de la Foire Européenne d’Art Contemporain en avril 2012.Depuis, le philosophe et académicien Michel Serres s’est intéressé à sa pratique et a souhaité le parrainer. Le travail de Cédric Brandilly s’inscrit à ce jour dans les pratiques performatives des situationnistes canadiens et Fluxus.
DISTRIBUTION
Cédric Brandilly : conception et interprétation avec un deuxième performer.