Le collectif congolais de Kinshasa électrifia ses sanzas dès la fin des années 1970, et se bricola un sound-system pour mieux faire entendre sa musique. Le son, déformé par l’électricité et les saturations, transfigura la transe bazombe et Konono inventa une nouvelle musique traditionnelle proche de l’esthétique du rock et de l’électro. Trente ans plus tard, la sono mondiale ne s’en est toujours pas remise.