Au moment de partir sur une île volcanique, un homme se fait diagnostiquer une lésion intime difficile à nommer. Là-bas, sa blessure rencontre celle de l’île marquée par les violences du passé. Il cherche alors les gestes et les mots pour se soigner, lui, soigner l’île et son monde.
L’île sans nom, co-produit par Les Tombées de la Nuit, est le récit autofictionnel de ce voyage…
Fondée en 2016 à l’initiative de Guillaume Lambert, la compagnie L’Instant Dissonant crée des spectacles qui proposent au public de participer à des évènements, des fêtes ou des cérémonies détournées et théâtralisées.
Aujourd’hui, la compagnie est constituée d’un noyau de cinq artistes et d’une dizaine de complices artistiques.
En espace public et dans des lieux non-dédiés comme des salles et lieux intérieurs, la compagnie travaille l’écriture de plateau et l’improvisation autour de dispositifs forts impliquant le public. Avec Petits effondrements du monde libre, par exemple, les artistes invitent spectateurs et spectatrices à partager un repas de fête à l’occasion de la fermeture d’une capsule temporelle. Dans Mes parents morts vivants, le public est convié à prendre part à une fête funéraire au milieu d’un champ.L’île sans nom sera présenté samedi 31 juillet à Bécherel, dans le cadre du festival Païens Paillettes (voir encadré).
Païens Paillettes, fête de théâtre et de paysages, née de la coalition de trois jeunes compagnies investies en Bretagne (La Famille Walili, l’Instant Dissonant et l’École Parallèle Imaginaire) aura lieu les 30, 31 juillet et 1er août dans le Pays de Bécherel. Les artistes se réuniront autour d’une même pratique : explorer les fêtes, les rites collectifs et leurs imaginaires.