Quand elle a débarqué avec son miracle de premier album, “God is my Bike”, Maïa Vidal nous est apparue comme une fille de l’air pleine aux as, une beauté vagabonde portant sur son épaule un baluchon musical aux allures de corne d’abondance. De quel diable vauvert surgissaient donc ces ritournelles d’école buissonnière, ces airs de fanfare évoquant les contrées imaginaires de Beirut ou Pascal Comelade, ces mélodies papillonnantes attrapées d’une voix claire et ferme ? La réponse se trouve sans doute dans le CV atypique de cette Franco-Américaine multi-instrumentiste de 24 ans qui, malgré son jeune âge, a déjà arpenté l’hémisphère Nord en long et en large (de New York à Barcelone en passant par Paris, Montréal et Montpellier) et multiplié les expériences esthétiques (du punk aux arts plastiques). De ce parcours nomade, son songwriting est le fruit naturel et savoureux : dans sa délicatesse d’expression comme dans la sûreté de ses mélodies, il conjugue la mobilité des musiques américaines et l’ancrage historique des chansons du Vieux Monde, la douce ivresse des éternels voyageurs et les vertiges nostalgiques qui ne manquent pas de les saisir.
BIOGRAPHIE
Née en 1988 d’une mère américaine et d’un père français, Maïa Vidal aura grandi entre deux cultures et deux continents. A l’adolescence, elle forme à New York une formation punk entièrement féminine, Kievan Rus, qui sort un EP en 2005 et se fait remarquer dans une publicité pour un très fameux soda. En 2010, sous le nom de code de Your Kid Sister, elle rendra hommage à cette période en relisant sous forme de ballades et de berceuses déviantes cinq chansons du groupe punk Rancid (le EP “Poison : 5 Rancid Songs I Love”). Enregistré à Barcelone, son album “God is my Bike” (Crammed Discs), sorti à l’automne 2011, a bénéficié du renfort du producteur, trompettiste et batteur Giuliano Gius Cobelli et, sur deux titres, du légendaire guitariste new-yorkais Marc Ribot.
DISTRIBUTION
Maïa Vidal : chant, guitare, violon, accordéon, instruments jouets…